Les anciens élèves présentent leur lycée
La "communauté" du L.A.S. est bien vivante!
Lisez les conseils que les anciens élèves ont donné aux élèves du L.A.S. lors du "Forum de l'orientation et des métiers."
"Bossez dur pour ce que vous voulez, n’abandonnez pas."
"Pensez à vous amuser pendant votre futur parcours scolaire!"
"Poursuivez toujours ce que vous aimez peu importe ce qu’en pensent les autres."
SANTOA Gisele
WOLFARTH Lea
ABDOLLAHZADEH Kasra
Ecole d’ingenieur ECAM Strasbourg-Europe
"Il faut travailler dur, être régulier dans son travail, n’abondonez pas!"
"Travailler dur, s’accrocher, perseverez, ne jamais abandonner."
LEBORGNE Nicolas
TRIEU Stephanie
Ecole d’ingenieur ENSCMu
"Il faut chercher une école en fonction de ce qu’elle propose avant de regarder son classement puis se donner les moyens de l’avoir en travaillant le plus dur possible."
BRENDLE Clement
Ecole d’ingenieur ENSCR
"Choisissez une école qui vous plaît vraiment et pas seulement en fonction des classement. Profitez es oraux pour découvrir l’ambiance e l'école ! L'école ne determine pas votre avenir c'est vous qui le construisez a travers votre travail et vos experiences."
TRAUT Lisa
IMT MINES ALBI
"Ne jamais abandonner!"
DELAITE Lucie
ENSGSI
"Fixez-vous des objectifs pour vos études ça vous permettra d’être plus performant pendant vos études."
KARAARSLAN Ahmet
ESGM Mulhouse Responsable du Développement Commercial
"Bien choisir son école par rapport à vos attentes."
PAJAZITI Hatmone
ESGM Mulhouse Responsable du Développement Commercial
"Ne pas hésiter à se renseigner sur d autre filière, le transport est un marcher qui crée de l'emploi."
HANACHI Tarek
PRO FORMAT, Logisticien Transport International
"Spotlight" sur un ancien élève
Simon
Bonjour à tous,
Je m’appelle Simon, j’ai été élève au lycée Schweitzer entre 2007 et 2010.
Aujourd’hui je suis agrégé de musique et j’ai pu bénéficier d’un report de stage pour effectuer une résidence d’artiste à Kitara, une salle de concert située dans la ville de Sapporo sur l’île de Hokkaïdo au Japon.
Depuis petit, j’étais fasciné par la musique. À la relecture de mes bulletins scolaires, je me rends compte que, bien qu’ayant toujours été un « bon élève », si cela veut dire quelque chose, la musique est la seule matière dans laquelle j’ai constamment obtenu d’excellentes notes. La pratique en parallèle du piano, pour laquelle j’ai mis du temps à appliquer sérieusement, me permettait de faire aussi un peu de musique chez moi. Toutefois, l’idée de devenir musicien n’apparaîtra que plus tard.
L’année 2007 a été l’une des années les plus déterminante pour moi puisque deux décisions déterminanes ont été prises.
La première relève de la pratique musicale. Au départ à la retraite de mon ancienne professeur de piano, mes parents me suggérèrent d’essayer l’orgue. Cette idée était donc extèrieure à mes propres intentions qui étaient, autant que je me souvienne, de poursuivre le piano plus ou moins seul et c’est ainsi que j’intégrai la classe d’orgue de Jean-Paul Rey au conservatoire de Mulhouse. L’autre choix fut celui de mon orientation scolaire. Une nouvelle fois c’est une décision qui s’est imposée alors que je n’en avais pas l’intention lors de mes vœux formulés à la fin de ma Troisième. Je souhaitais suivre l’option de MPI mais celle-ci me conduisait au Lycée Louis Armand beaucoup plus éloigné de chez moi. Je me résignais à prendre l’option de détermination « Musique » enseignée par Jean-Luc Roth puisque celle-ci me rattachait au Lycée Schweitzer. Autrement dit, en septembre 2007, j’étais loin de me douter jusqu’où ces choix me conduiraient.
Deux phénomènes se combinèrent alors : la pratique de l’orgue me plut énormément et, bien que je ne fus durant ces années pas toujours très assidu, celle-ci prit de plus en plus de place dans mon quotidien ; l’autre phénomène fut l’approche plus théorique de la musique que j’entamai aux côtés de Jean-Luc Roth. Cette approche me convenait parfaitement et je découvris alors le plaisir d’ouvrir une partition et de l’analyser succintement. Les bases acquises dans sa classe m’ont rendu de grands services jusqu’à la préparation à l’agrégation ! C’est donc naturellement que je poursuivai son enseignement au sein de l’option «lourde» qui m’orientait forcément vers la série « Littéraire ». Ce choix fut fait sans regret puisque mes résultats dans les matières scientifiques commençaient à fléchir. Dès ces choix réalisés, l’idée de me consacrer uniquement m’apparut alors comme une évidence.
Au regard de ce qu’ont été mes années au lycée, j’ai tiré plusieurs ensignements forts utiles pour la suite. Tout d’abord ne pas se laisser abattre par des choix que nous ne maîtrisons pas pleinement, il faut ainsi tirer parti d’une orientation qui nous est suggérée pourvu que la voie engagée nous plaise. Le deuxième est celui d’une approche complémentaire pour le domaine qui nous touche plus particulièrement ; à mes yeux, approche pratique et théorique vont ensemble puisqu’il faut véritablement faire preuve, au sens étymologique, d’intelligence : un musicien qui ne comprend pas comment fonctionne le discours musical sera incapable de le structurer, le rendre pertinent, tout comme un physicien s’appuie sur des expèriences pour confirmer, ou infirmer, les postulats qu’il avance. Par ailleurs un autre conseil que je pourrais donner est celui d’une large ouverture d’esprit : sans Histoire, comment comprendre le contexte dans lequel se fait une œuvre ? sans littérature comment comprendre le mouvement artistique qui entraine tout sur son passage ? L’enseignement général que dispense un lycée nous invite à avoir une vision plus globale des choses même si parfois nous n’en prenons conscience que bien des années après.
Le dernier conseil que je pourrais donner est d’oser l’audace ! Si vous ne créez pas votre chance, il est peu probable que celle-ci vous réussisse. J’illustre ici avec ce que je vécu récemment. En septembre 2017 je fus sur tous les fronts : j’entamai ma dernière année d’étude au Conservatoire.
National Supérieur de Musique (Cnsm), je m’engageai dans la préparation à l’agrégation de musique et je commençai les démarches pour la résidence d’artiste au Japon que j’occupe actuellement. Bien sûr j’entendis des discours pessimistes sur le succès des ces entreprises et pour cause, au départ il semblait, y compris à mes yeux, improbable que les trois réussissent. Je comptais mener sur deux fronts deux formations exigeantes, de plus j’espérais réussir l’agrégation et un report de stage, ô combien incertain, pour partir un an au Japon. À force de labeur ce pari fou fut un succès total, non seulement je finis mes études au Cnsm avec la mention Très Bien, je fus très bien classé à l’agrégation, j’obtins le report de stage, et dans la foulée je me pacsai avec mon amie. Il y a des années comme ça où tout réussi... mais si je n’avais osé, rien n’eût été possible et j’aurais probablement été en train de larmoyer sur ce que j’aurais pu faire si je l’avais voulu...
Ainsi si je devais résumer mon parcours je ne retiendrais que deux mots : travail et audace !